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Cédric Fernand

Vois-tu, je crois qu'être en paix avec soi-même,

c'est être en paix avec le monde

La vie est aussi délicate que les fleurs

qu'on dépose sur les tombes

Monument

Bio

Cédric Fernand

Mon parcours d'écrivain a commencé à l'âge de quinze ans, marqué par une expérience universelle et douloureuse: le deuil.

Un jour, alors que j'étais sur le point de monter dans un train, la vie m'a conduit dans une librairie avec dix francs en poche.

J’ai acheté par hasard  Lettres à un jeune poète de Rilke. Ce livre a été une révélation et depuis ce jour, l'écriture est devenue une nécessité vitale.

 

Chaque jour, l'acte d'écrire est un refuge, une passion, une manière de transformer mes émotions en mots et de partager des histoires avec mes lecteurs. Mon premier ouvrage, les maux sur papier, a été publié en 2022, suivi de Monument en 2024. À travers mes livres, je cherche à explorer les profondeurs de l'âme humaine, à évoquer les sentiments et les expériences qui nous relient tous.

 

Merci de vous plonger dans mon univers littéraire, où chaque mot est une invitation au voyage. 

Livres
Témoignage

Christian Bobin, dans l’Inespérée, écrivait de sa plume trempée dans le ciel : « on a inventé le travail salarié pour ne pas penser à ce qui nous fait souffrir, pour qu'il y ait, revenant tous les jours, ces heures où ne pas penser à soi, à la solitude, à Dieu, à l'autre, pour ne pas penser à tout ce qu'on devine insoluble, déchirant ».

Parmi ces choses aussi insolubles que déchirantes, la mort arrive en tête : celle des personnes aimées nous fait souffrir. La nôtre, souvent, nous refusons de la penser ; le pouvons-nous seulement ? C’est au cœur du travail salarié qu’il a choisi pourtant que Cédric Fernand, poète aussi sensible que talentueux, pense l’impensable, met des mots sur l’impensé, console l’inconsolable. Jour après jour, il accompagne des familles endeuillées, avec un tact remarquable, avec douceur et fermeté ; il en faut quand vous êtes déboussolés. Mais ne vous y trompez pas, ce n’est pas la mort qui est son métier. Son métier, le vrai, c’est la vie : elle éclaire l’entier de ses yeux, elle fuse au bout de sa plume, elle palpite au creux son existence.

 

Son premier recueil, Les maux sur papier a mis dix ans pour se donner. Ce deuxième ouvrage qu’il met au monde ne lui aura pris que quelques mois. Tragédie d’une rupture, densité des rencontres, incontournables aléas de la vie qui va, l’écriture est devenue nécessité. Parmi tous les amis de papiers qui viennent à nous et nous sauvent du vide, ce recueil de 27 poèmes nous vient comme un compagnon de route pour les moments où la vie se fait âpre.

L’auteur se tient là, tout proche, et plus que des mots ses confidences nous portent jusqu’à demain. Le nôtre, le sien aussi, en trois actes : Les flamboyances nous font entrer dans l’intimité de son passé, avant qu’il ne renoue avec cet élan qui nous pousse vers l’avant. Cette vie d’avant, il la compare à un monument qui s’est soudain embrasé, et qui, en jetant ses vifs reflets de lumière dévoile la tristesse des lieux intérieurs, en brûle tout mensonge.

Ne dites pas que je vous l’ai dit : c’est au détour d’une pièce de théâtre d’Ibsen que la lourdeur de cette vie d’avant s’est déchirée, une fois le rideau tombé.

 

Puis Amnios nous fait plonger dans l’intimité d’une vie spirituelle qui lance ses questions vers le ciel, celle que par pudeur le poète ne partage pas d’habitude, mais que l’on sent dès la première rencontre. Véritable appel à la spiritualité et au recueillement, comme l’amnios est la membrane qui enveloppe le nourrisson dans le ventre de sa mère, ces vers sont comme une bulle dans laquelle le lecteur peut se réfugier, se laisser le temps de penser, juste un peu plus loin, juste un peu plus confiant.

 

Se penser, se rencontrer aussi, puis partir à la découverte d’un socle nouveau, possible pour tous les lendemains : dernier volet de ce triptyque, Les fondamentaux enfin chantent la joie de vivre, celle qui naît du partage et de la rencontre, avec soi-même, et avec l’Autre.

Socle sur lequel Cédric Fernand a commencé à écrire sa vie de poète de demain, socle qu’il souhaite pour chacun de nous aussi.

Car le savez-vous ? Il en est qui disent qu’il est quelque chose de plus fort encore que toutes les morts : c’est l’amour.

Cédric Fernand en a fait un Monument.

 

Elisabeth Schenker

Pasteure genevoise et amie de l'auteur

Une œuvre naïve, née de l'insouciance

une promesse à moi-même,

une mise à nu face au monde... 

Les maux sur papier

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